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Oui l'Etat belge prélève bien 55% du PIB

Oui, l'Etat prélève bien 55% de l'économie.

Assez étonnant que certains étatistes ne veuillent pas le reconnaitre.
Preuve, in fine, qu'ils se rendent compte à quel point c'est excessif.
Nous avions s déjà expliqué que l'État prélevait 55% du PIB et était incapable de jouer son rôle régalien

Certains, incapables d'argumenter sur le fond, contestent le pourcentage, prétextant que les revenus non fiscaux de l'Etat ne seraient pas des prélèvements...

Tout d'abord, quelle différence sur le fond, que l'Etat prélève 45% ou 55%, ou 43,87640372% ?

Même avec 30%, l'Etat devrait déjà remplir le rôle premier qui lui est attribué, à savoir la justice, la défense, et un enseignement de qualité. Ce qui n'est pas le cas en Belgique.

Mais pour ceux qui , à défaut de pouvoir argumenter sur le fond, ergotent sur des détails, stratégie grossière dans les deux sens du terme, un petit cours d'économie.

Il y a dans l'économie 4 agents économiques (5 en France)

Les ménages, les entreprises, le Reste du Monde et l'Etat. En France, ils differencient les entreprises financières car ils considèrent, avec raison à mon avis, qu'elles jouent un rôle différent des autres entreprises.

Donc, les revenus reviennent à ces 4 agents économiques. Ce qui est ponctionné par l'État ne l'est donc pas par les autres agents. Donc les dividendes des entreprises publiques sont bien des prélèvements sur l'économie.

Si un interlocuteur borne continue à contester cet état de fait incontestable, demandez lui s'il est juste d'affirmer que l'ex-URSS ou l'actuelle Corée du Nord ne prélevait ou ne prélève presque rien dans l'économie puisque l'essentiel des rentrées étaient ou sont des "revenus de possession de l'Etat"

Mais surtout, ne perdez pas trop de temps avec ces gens. En language Internet on les appelle dès trolls.

edit 20200305
Francis Toussaint J'ai enfin trouvé à quoi correspond le 52 % avancé régulièrement sur cette page, erronément, comme " % des prélèvements publics / PIB". (246,04 mds / 472,7 mds) * 100 = 52,05 %.
"petit" souci : 246, 04 mds, ce ne sont pas les prélèvements publics (impôts & taxes + cotisations sociales) mais le total des DÉPENSES publiques ! Les PRÉLÈVEMENTS publics, quant à eux, se sont élevés à 203,69 mds, soit 43,1 % du PIB...


Qu'est-ce?
Mémoire défaillante?
Tentative pathétique de manipuler?
Les deux
Il "découvre" ce qu'il a écrit le 11/8/2016 (voir dans les commentaires)


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Commentaires

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Toussaint sur :

Mon petit doigt me dit que si l’on faisait un sondage auprès d’un échantillon représentatif d’économistes, et qu’on leur demandait de « donner des exemples de prélèvements publics », rares seront ceux qui évoqueraient la perception de dividendes sur une participation publique, l’encaissement d’un loyer sur la location d’un immeuble, une opération d’emprunt public,… En effet, la notion de prélèvement public est couramment associée à celle d’un transfert sans contrepartie immédiate. C’est bien le cas d’un impôt sur le revenu, d’une cotisation ONSS, d’une TVA, de droits de succession,…: celui qui les paie ne reçoit rien en contrepartie immédiate et personnelle. Ce sont donc bien des opérations de transfert et donc des « prélèvements ». Par contre, l’agriculteur qui paie un fermage à la commune propriétaire d’un terrain reçoit en échange le droit d’exploiter la terre louée. Celui qui souscrit à un emprunt régional reçoit un titre de créance en contrepartie (et par la suite un droit à des intérêts et au remboursement du capital prêté). La société qui paie des dividendes à l’Etat Fédéral en tant qu’actionnaire le fait en échange du fait qu’elle a pu disposer et faire fructifier un capital mis à sa disposition…

Si l’on considère que quand l’Etat fédéral encaisse des dividendes sur sa participation dans le capital de Proximus, il effectue un « prélèvement sur l’économie », alors ne doit-on pas considérer que des actionnaires (privés), quand ils encaissent des dividendes, effectuent un « prélèvement » sur l’économie ? …. ?????

Si l’on considère que quand une commune perçoit un loyer pour la location d’une salle des fêtes, fait payer les usagers de la piscine communale ou encore encaisse un fermage d’un agriculteur pour l’usage d’un terrain communal,… effectue des « prélèvements sur l’économie », alors il devrait en être de même pour tous les bailleurs privés, les prestataires privés de services,… ????? Et même, quand on pense à la société qui possède l’immeuble de la Tour des Finances (depuis sa privatisation), pourquoi ne pas considérer qu’elle effectue un « prélèvement sur l’Etat » quand celui-ci, devenu locataire, lui paye des loyers… ????

Si l’on considère que quand un PP emprunte, il effectue un « prélèvement sur l’économie », alors on pourrait considérer qu’un ménage ou une entreprise qui emprunte, une société qui procède à une augmentation de capital,… effectuent également des « prélèvements sur l’économie » ??????

Bref, si l’on donne une signification aussi extensive au terme « prélèvements », on arrive à la conclusion que tout le monde effectue des "prélèvements sur tout le monde"…. :-)

Et on fait ainsi monter les "prélèvements" publics / PIB de 44,4 % à… 55 %

Signé "le Troll"

Xavier sur :

Sondage ?
E de Callatay
B Colmant
Le journaliste de l'Echo
Le journaliste de La Libre (221 milliards de prélèvement)

Déjà pas mal...

Toussaint sur :

Les pouvoirs publics belges ont prélevé en 2015 (données de la BNB 2015) 182 Mds (impôts, taxes et cotisations, le tout étant repris sous la rubrique « recettes fiscales et parafiscales). Le PIB ayant été de 410 Mds, les prélèvements de l’ensemble des PP se sont élevés à quelques 44,5 % du PIB.

Comment certains arrivent-ils aux « 55 % » invoqués ?

Le reste des dépenses publiques a été financé

- par les revenus de la propriété des PP (dividendes,intérêts, fermages, loyers,… perçus) : 28 Mds soit 6,8 % du PIB

- par des emprunts : près de 12 Mds soit 2,8 %

sources :

https://www.nbb.be/doc/ts/publications/nbbreport/2015/fr/t1/rapport2015_annexes.pdf (annexes 4 et 12)

https://www.nbb.be/doc/dq/f/dq3/histo/ife1631.pdf (p.8-)

Mon petit doigt me dit que si l’on faisait un sondage auprès d’un échantillon représentatif d’économistes, et qu’on leur demandait de « donner des exemples de prélèvements publics », rares seront ceux qui évoqueraient la perception de dividendes sur une participation publique, l’encaissement d’un loyer sur la location d’un immeuble, une opération d’emprunt public,… En effet, la notion de prélèvement public est couramment associée à celle d’un transfert sans contrepartie immédiate. C’est bien le cas d’un impôt sur le revenu, d’une cotisation ONSS, d’une TVA, de droits de succession,…: celui qui les paie ne reçoit rien en contrepartie immédiate et personnelle. Ce sont donc bien des opérations de transfert et donc des « prélèvements ». Par contre, l’agriculteur qui paie un fermage à la commune propriétaire d’un terrain reçoit en échange le droit d’exploiter la terre louée. Celui qui souscrit à un emprunt régional reçoit un titre de créance en contrepartie (et par la suite un droit à des intérêts et au remboursement du capital prêté). La société qui paie des dividendes à l’Etat Fédéral en tant qu’actionnaire le fait en échange du fait qu’elle a pu disposer et faire fructifier un capital mis à sa disposition…

Si l’on considère que quand l’Etat fédéral encaisse des dividendes sur sa participation dans le capital de Proximus, il effectue un « prélèvement sur l’économie », alors ne doit-on pas considérer que des actionnaires (privés), quand ils encaissent des dividendes, effectuent un « prélèvement » sur l’économie ? …. ?????

Si l’on considère que quand une commune perçoit un loyer pour la location d’une salle des fêtes, fait payer les usagers de la piscine communale ou encore encaisse un fermage d’un agriculteur pour l’usage d’un terrain communal,… effectue des « prélèvements sur l’économie », alors il devrait en être de même pour tous les bailleurs privés, les prestataires privés de services,… ????? Et même, quand on pense à la société qui possède l’immeuble de la Tour des Finances (depuis sa privatisation), pourquoi ne pas considérer qu’elle effectue un « prélèvement sur l’Etat » quand celui-ci, devenu locataire, lui paye des loyers… ????

Si l’on considère que quand un PP emprunte, il effectue un « prélèvement sur l’économie », alors on pourrait considérer qu’un ménage ou une entreprise qui emprunte, une société qui procède à une augmentation de capital,… effectuent également des « prélèvements sur l’économie » ??????

Bref, si l’on donne une signification aussi extensive au terme « prélèvements », on arrive à la conclusion que tout le monde prélève sur tout le monde…. ???????????????

Et on fait ainsi monter les prélèvements publics / PIB de 44,4 % à… 55 %

Toussaint sur :

Les pouvoirs publics belges ont prélevé en 2015 (données de la BNB 2015) 182 Mds (impôts, taxes et cotisations, le tout étant repris sous la rubrique « recettes fiscales et parafiscales »). Le PIB ayant été de 410 Mds, les prélèvements de l’ensemble des PP se sont élevés à quelques 44,5 % du PIB.

Le reste des dépenses publiques a été financé en 2015

- par les revenus de la propriété des PP (dividendes, intérêts, fermages, loyers,… perçus) : 28 Mds soit 6,8 % du PIB

- par des emprunts : près de 12 Mds soit 2,8 %

44,5 + 6,8 + 2,8 = 54,1 % ce qui correspond à au % des DEPENSES publiques / PIB en 2015

sources :

https://www.nbb.be/doc/ts/publications/nbbreport/2015/fr/t1/rapport2015_annexes.pdf (annexes 4 et 12) et https://www.nbb.be/doc/dq/f/dq3/histo/ife1631.pdf (p.8-)

Mon petit doigt me dit que si l’on faisait un sondage auprès d’un échantillon représentatif d’économistes, et qu’on leur demandait de donner des exemples de prélèvements publics, rares seront ceux qui évoqueraient comme « prélèvement public » la perception de dividendes sur une participation publique, l’encaissement d’un loyer sur la location d’un immeuble appartenant à un PP, une opération d’emprunt public,… En effet, la notion de prélèvement (public) est couramment associée à celle d’un transfert sans contrepartie immédiate. C’est bien le cas d’un impôt sur le revenu, d’une cotisation ONSS, d’une TVA, de droits de succession,…: celui qui les paie ne reçoit rien en contrepartie immédiate et personnelle. Ce sont donc bien des opérations de transfert et donc des « prélèvements ». Par contre, l’agriculteur qui paie un fermage à la commune propriétaire d’un terrain reçoit en échange le droit d’exploiter la terre louée. Celui qui souscrit à un emprunt régional reçoit un titre de créance en contrepartie (et par la suite un droit à des intérêts et au remboursement du capital prêté). La société qui paie des dividendes à l’Etat Fédéral en tant qu’actionnaire le fait en échange du fait qu’elle a pu disposer et faire fructifier un capital mis à sa disposition…


Il me paraît donc erroné de reprendre les revenus de la propriété des PP et les montants empruntés par des PP pendant une année comme des « prélèvements » sur les autres agents économiques….

Xavier sur :

Pas besoin de 50 phrases pour démontrer que les taxes seules sont un mauvais indicateur.

Le Venezuela ne prélève "que" 30 % si l'on ne prend que les impôts.

Donc le Venezuela est un pays très libéral...

Marc sur :

Et voilà le troll qui traite B Colmant de menteur quand il explique que prélever plus de 50% est insoutenable.
Qui traite le journaliste de La libre de menteur quand il explique ce que l'Etat fait des 221 milliards qu'il prélève.
Troll un jour troll toujours

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